La critique du Lapin :

Ce film de gangsters à la sauce féminine ne révolutionnera sans doute pas le genre, mais il est quand même plaisant à regarder pour les raisons suivantes.

La réalisation est simple mais efficace quoi qu’un chouïa superficielle. Elle fait la part belle à une Kim Hye-soo certes vieillissante mais toujours au top et en grande forme dans le rôle d’une femme fatale à la fois sans pitié et fragile dans le monde cruel qui l’entoure. J’ai aussi beaucoup aimé l’interprétation de Lee Sun-kyun (déjà génialissime dans A hard day et très bon plus récemment dans The king’s case note... acteur à la voix envoûtante et très charismatique, ce qui ne gâche rien) dans le rôle d’un sous fifre tiraillé entre la soif de reconnaissance et les sentiments interdits qu’il éprouve la femme qu’il aime.

Le scénario, assez rythmé, nous entraîne dans le monde sans pitié où un chef de gang de Séoul tente d’obtenir une certaine respectabilité en traitant des affaires légales comme la construction d’immeuble commerciaux au détriment de la vente de drogue et de la prostitution, mais c’est sans compter sur ses concurrents et la corruption qui ronge tout le monde même les procureurs. La jalousie, l’amour et la vengeance mènent les protagonistes sur des sentiers tortueux et mortels pour le plus grand plaisir du spectateur. Quelques scènes d’action assez sympathiques parsèment le tout.