La critique du Lapin : 

Attention ce film est un film pour adulte qui contient des scènes à caractère sexuel plutôt osées (heu très très osées même lol), d'une sensualité impressionnante, filmées avec un telle poésie et beauté que ça en devient presque de l'art ... En un mot, on est loin des scènes des films érotiques à deux balles qu'on pouvait voir dans le temps sur une certaine chaîne privée non payante les dimanches soirs à des heures indues...

Quand on connait la relation pudibonde qu'ont les coréens avec les scènes de sexe, ce film fait figure d'extraterrestre dans le paysage cinématographique coréen, même si celui-ci s'autorise bien plus de liberté comparé aux productions TV qui, horaires de grande écoute obligent, ne montrent que des petits bisous chastes et timides dans une grande majorité de dramas...

Une chose est sûre, Ju Gyeong-jung aime la beauté des corps et sait mettre la nudité parfaite de ses acteurs en valeur sans tomber dans la pornographie ou la vulgarité. Car oui, Lee Seong-jae a un corps parfait (difficile à croire mais c'est le cas pour ses 39 ans, j'en suis encore toute émoustillée...) et il en est de même pour sa partenaire Park Min-gyeong dont la divine plastique ravira l’œil averti de la genre masculine.

L’histoire quant à elle, même si elle reste basique, est assez bien tournée et retranscrit avec émotion, deux histoires d'amour totalement opposées mais touchantes chacune à leur manière. En plus d'être super bien foutu, Lee Seong-jae interprète ici un artiste passionné et amoureux avec conviction face à un Kim Ji-hoom, séduisant mais qui manque un peu de prestance à mon goût (mais cela vient sûrement de son personnage car il incarne l'opposé du fougueux professeur Hwang)

A noter que ce film fut le 1er film en 3D coréen... alors que les ricains ont fait Avatar... Les coréens ont fait Natalie, chacun sont truc lol